Flambeau - Le
1- ~~i;'/.\ Les auteurs A• 1 ~ ~t les livre~ contribué à cet ouvrage par l'étude des districts de chasse et de leur cartographie, de la créa– tion des campements et maisons de chasse, de l'aménagement ou de la construction de nouvelles routes et sentiers muletiers sur nos montagnes aux frais de la Réserve. Ces travaux apportaient un bénéfice économique à nos populations et favorisaient une meilleure utilisation des alpages. Il suffit de constater qu'au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle, gnke à Victor-Emmanuel Il età Humbert 1er, s'était déve– loppé un réseau de sentiers et de routes de chasses dont la longueur était de 339 km (234 en Vallée d'Aoste et les autres dans le district de Ceresole). Ce livre sur les chasses royales est aussi magnifique– ment illustré . En effet, il est enrichi par 96 photographies, dessins et cartes en noir et blanc et par 57 tables en cou– leurs, hors texte, qui sont un complément et un support aux thèmes traités et fournissent une vision exacte de ces événe– ments que les trophées du cha– teau de Sarre évoquent encore. Au mois de septembre 1919, le roi offrit à I'État les propriétés personnelles (2.200ha) qu'il pos- 160~ sédait à l'intérieur de la Réser\te et renonça au droit exclusif de chasse. le décret-loi du 3 décembre 1922 (converti en loi le 7 avril 1925) transforma l'ancienne Réserve en Pare National du Grand-Paradis qu'un autre décret du 13 aout 1923 délimita en portant la superficie à ·s7 .000ha. Les anciennes concessions personnelles et tem– poraires que les communes renouvelaient volontiers, y trou– vant là une source de revenus, se transformèrent en un Pare aux lois rigides qui fit perdre aux populations non seulement et définitivement le droit de chasse et de peche, mais aussi et sur– tout la libre disposition de leurs propriétés. Cela, ainsi qu'une politique souvent myope des res– ponsables du Pare, a été à l'ori– gine d'un long conflit. La lecture attentive et méditée de ce livre du professeur Pietro Passerin d'Entrèves nous enseigne que la sauvegarde de la nature peut très bien se concilier avec un développement durable des populations concernées. Joseph-César Perrin (Tiré de "Le Peuple ValdOtain", n· 12/2001)
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