Flambeau - Le

Villefranche de Quart et était la femme du « magistrum 11 Claude Richet Fabri.2 Nous apprenons aussi qu'elle était la veuve de discret Pierre Magnyneti, notai re et bourgeois de Villefranche, et puisqu'en 1474 elle était mariée en secondes noces, nous supposons qu'à cette date elle n'était plus très jeune femme. Or, un problème se pose à l'égard de son père : de quel François s'agit-il ? En effet, dans la période de la vie de cette Johanna, l'histoire enre– gistre la présence de deux François de Challant ; le premier (1389 - 1442), avec le titre de comte, est, sans aucun doute, le plus connu et il appartenait à la branche de Challant et Montjovet, tandis que le second (1414- 1465) était issu de celle d'Ussel et Saint-Marcel.3 Il est évident, dane, que tous les deux auraient pu etre le père de Johanna. Nous croyons cependant qu'il s'agit de François de la branche d'Ussel, qui avait épousé noble dame Bonne de Divonne (1441). Cette considération est surtout fondée sur le fait que ce François était certainement moins connu par rapport à l'autre et que, par consé– quent, son activité et sa présence dans l'histoire sont, elles aussi, moins familières aux chercheurs. À l'état de nos connaissances, il est évident qu'il ne s'agit que d'une hypothèse, car le manque de documents supplémentaires empeche le dénouement définitif de l'énigme. Alessandro Liviero- Enrico Tognan 2 Archives historiques régionales d'Aoste, Fonds Challant, volume 340, document 14, folio V verso : " Actum in Breyssognie ... lnstrumentum publicationis magistrum G/audii Richet Fabri et nobilisJohanna eius uxoris, filie naturalis quondam nobilis et potentis viri Francisci de Chal/ant, relicte quondam discreti viri Petri Magnyneti, burgensis et habitatoris Ville Franche parrochie Quarti notori i ... » 3 O. ZANOLU, Les testaments des seigneurs de Challant, in Bibliothèque de I'Archivum Augustanum, Ili, tome 1er, Aoste 1974, tables IV et V. 61