23 Le Flambeau - 09
Le plus aneien ru d'Aoste : la M è re des FJives (Photo Jean-Victor Vauterin). l'eau potable De nos jours, pour tous nos besoins alimentaires et d'hygiène per– sonnelle, il ne nous suffit que de tourner le._robinet de la cuisine ou de la salle de ba in. L'eau potable est entrée dans tòutes les maisons. Jadis, c'était bien différent. Il fallait se servir des bassins, parfois d'un seui, placés dans un coin du village. Et qui plus est, très souvent, l'eau qui l'alimentait ne provenait pas d'une source protégée, mais tout simple– ment du ruisseau qui irriguait les terres voisines. En 1782, c'était ainsi pour la cure de Saint-Martin et les habitants des villages de la pia ine d'Aymavilles. lls utilisaient l'eau de la Grand-Eyviaz qui leur parvenait par une branche du Ru Neuf de Jovençan et par la Rive. Malgré cette provenance, "relativement à la portée de l'eau et à sa bonté l'an peut aussi dire- affirmaient les conseillers communaux- que (...)celle nécessaire pour l'usage des personnes" était une "bonne eau", quoiqu'elle prenne "sa source au torrent de Cogne': Par contre, la cure de Saint-Léger possédait déjà "dans san enceinte une fontaine d'eau vive et pure"7. 7JOSEPH-CÉSAR PERRIN, Aymavilles..., cit., T ome premier, p. 200-203. 10~
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