23 Le Flambeau - 09
Le Coutumier (1588) avait déjà dicté quelques règles pour protéger les puits et les fontaines d'eau potable de toute possible contamination. Les Règlements d'hygiène de la deuxième moitié du XIXe siècle poursui– vront cet effort. Cependant, le chemin sera long, car ce n'est qu'à cette époque et dans les premières années du siècle suivant que les anciens "bourneaux" de bois furent substitués par des aqueducs en fonte ou en plomb. Mais dans plusieurs villages et surtout dans les mayens et les al– pages, on a continué à utiliser l'eau des rus et celle potable n'est arrivée que tout récemment. Le flottage du bois Le transport du bois par flottage sur la Doire et les torrents était un procédé fréquent au moyen age, qui persista, d'ailleurs, jusqu'au début du siècle dernier. Au commencement du XIVe siècle, on pratiquait le flottage sur la Doire. C'est ce que révèle une dirne qu'on percevait à VilleneuveB. Les franchises des seigneurs de Quart en font aussi état en 1333 : sur le tor– rent de Valpelline on pouvait fa ire flotter les billots9. Au XIXe siècle, notamment en 1844, 1857, 1871, furent concédées des autorisations de flottage du bois sur la Doire, la Grand-Eyviaz et d'autres torrents 10. De nos jours, cette façon de transporter le bois a disparu. L'eau comme loisir Si dans le passé l'eau a été un élément au service de l'agriculture, de l'artisanat, de l'industrie ou de la santé, aujourd'hui elle est devenue aussi un moyen de loisir. La plus grande disponibilité de temps libre a fait augmenter le s FERDINANDO GAsano, Estratti dai "conti" dell'Archivio Camerale di Torino relativi alla Valle d'Aosta (1267-1350}, in Miscellanea Valdostana, BSSS, XVII, Pinerolo, 1903, p. 338. 9 JEAN-BAPTISTE DE T!LLIER, Le franchigie delle comunita del ducato di Aosta, cit., p. 74. 10 JOSEPH-CESAR PERRIN, Aymavilles..., cit., p. 94-96. 11
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