23 Le Flambeau - 09

Le C.T.V. et l'Année lnternationale de l'Eau fonctionnement des "tours" d'arrosage on pourrait, peut-etre, s'expli– quer les fréquentes disputes entre ayants droit. S'il est vrai qu'en géné– ralles minutieux règlements prévoyaient quel usager, dans quellaps de temps et dans quelle mesure, pouvait employer l'eau du ru pour irriguer ses propriétés, il est aussi vrai que, faute de moyens économiques, les cahiers des "égances" n'étaient pas fréquemment mis à jour. Pour cette raison, au bout de quelques générations, les heures héritées d'accès à 20~ l'eau pouvaient subir des ré– partitions arbitraires. En plus, il faut remarquer que d'habitude les règle– ments pour l'utilisation de l'eau d'arrosage tenaient jus– tement compte des surfaces agricoles à arroser, l'eau étant un bien inaliénable du terra in. Mais il arrivait parfois que les ayants droit moins ai– sés ou bien en difficulté éco– nomique vendent leur "pau– se" d'eau à d'autres usagers. C'est ainsi que les principes prévus par les règlements étaient transformés en abus, puisque ces normes, non offi– ciellement approuvées, pou– vaient devenir, dans le temps, l'objet de disputes si l'on te– nait compte des plus vieilles répartitions de l'eau. Il faut enfin ajouter que les disputes pour l'eau ca- Le Ru d'Arlaz se divisant dans la Brantse de Grand-Hoe/ et la Brantse de Tori/le.

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