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chaient souvent des ques– tions personnelles entre les familles d'une meme com– munauté. En effet, il arrivait que certains usagers prélè– vent davantage d'eau que les quantités prévues par les "égances", juste pour faire enrager les usagers suivants. En ce qui concerne les rè– glements pour l'utilisation de l'eau non observés par les campagnards, un intéressant écrit rédigé par Eva Pellissier au titre La querelle des eaux: un conflit long de presque deux siècles, contenu dans I'CEuvre Fénis - Une commu– nauté au fil de /'histoire, nous présente une série documen– tée de recours, soit à l'l ntendant d'Aoste so it à la L'reuvre de prise du Ru d'Ariaz au lieu-dit Ponteil/e commune de Fénis, à partir de (Pontyl} de Brusson. la fin du XVI W sièclejusqu'à la fin de la deuxième guerre mondiale. L'objet des plaintes était presque tou– jours le meme: la répartition équitable de l'eau des ruisseaux qui était pré– levée dans le torrent de Clavalité. Suite à l'analyse des documents retrouvés, l'auteur nous fournit un cadre complet de la situation agricole dans ce pays et des questions re– latives au prélèvement de l'eau, utilisée aussi pour fa ire fonctionner les nombreux "artifices" existants. Mais la situation à l'égard de l'ordre pu– blic devenait de plus en plus critique, puisque, nous raconte l'auteur, «le 11 juillet de cette année, [1909] exacerbés par les disputes, par le manque d'eau souffert seulement par les usagers des ruisseaux inter– médiaires et par le gaspillage effectué de la part des usagers de deux ruisseaux en particulier, fatigués de falloir arroser les prés armés de ba- 21