23 Le Flambeau - 09
Les eaux de la Grand-Eyviaz (ici en amont de Vieyes} ont été utilisées aussi camme force motrice (Photo Luigina Herren). l'agriculture pouvait fournir à la ville d'Aoste, pendant toute l'année, tout le lait dont elle avait besoinll. L'industrie hydroélec– trique L'eau est aussi force motri– ce. Dans le passé, elle avait servi pour fa ire fonctionner les moulins, les petits établisse– ments artisanaux (forges, bat– toirs, clouteries) et quelques fonderies. Le début du xxe siècle avait marqué la révolu– tion dans son utilisation. L'État s'était emparé de nos eaux qui, maintenant, mouvaient les turbines des centrales hydro– électriques. Cette industrie alimentait les établissements industriels et les grandes villes de la plaine. La nouvelle éner– gie n'était produite que pour "les intérets des industries de la Vallée du Pò, avec du personnel non valdòtain et en ne donnant rien aux com– munes pour les droits d'eau". Au contraire, dans une Vallée d'Aoste libérée, c'est le pouvoir local qui devra ma'ìtriser cette ressource. À cet égard, pour le développement de l'économie valdòtaine, Chanoux prévoyait trois étapes. Dans un pre– mier temps, la région pouvait permettre encore l'exportation de l'éner– gie électrique moyennant une contribution pour les dérivations des 11 ÉMILE CHANOUX, Regard sur /'avenir des problémes économiques vald6tains, in Écrits, cit., p. 337. 60~
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