23 Le Flambeau - 09

• ·· t Le C.T.V. et l'Année h ,, zr4 lnternationale de l'Eau ( • o o pait beaucoup de terrains cultivés et ensevelissait des zones habitées. Cependant, Chanoux prévoyait la possibilité de concilier les intérets réciproques. Pour ce faire, il fallait assurer, dans les périodes où l'eau manquait, un débit suffisant aux nécessités de l'irrigation en diminuant la portée des canaux industriels; garantirà l'agriculture la possibilité de recevoir de façon prioritaire de nouvelles concessions d'eau ; profiter des canaux des centrales pour conduire l'eau dans les zones agricoles arides en permettant ainsi d'augmenter les surfaces cultivables. Quant au paiement des terrains expropriés parla construction des lacs artificiels, des canaux et des centrales, Chanoux avait prévu un système originai. Au lieu d'une somme en argent, les cultivateurs auraient du etre dédommagés par l'octroi de nouvelles terres, afin qu'ils puissent conti– nuer leur activité agricole. Ces terrains pouvaient etre obtenus en boni– fiant les marais de Quart et d'autres endroits ou en rendant fertiles par l'amélioration des sols - défrichement, épierrement, irrigation - un bon nombre de lieux pierreux, les "glairs" de Quart, de Diémoz, d'Arnad, ... La Nauvaz (Aymavilles). L'ancienne fabrique et la prise d'eau du canal qui alimente la centrale de Chavonne (Photo Joseph-César Perrin). 62~

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