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première de Pentecoste, la feste– Di eu, Saint Jean Baptiste, la Visitation de Nostre Dame, Saint Jacques, Saint Christophe, I'Assomption et la nativité de Nostre Dame, qu'on appelle vul– gairement festes nées, ne concourrent en rien à la levée ny manutention du ruisseau mais doivent payer les gardes du ruis– seau, c'est-à-dire un pain, un quarteron de vin et quatre sols pour chaque pose, le quartier du ruz et à proportion par ceux qui possèdent la ditte eau.» Mais il peut y avoir des inter– ruptions du Canal, dues à des al– luvions, des avalanches, ou à la rupture du Ru. Et alors : «L'usage ou coutume invétérée de ce ruisseau a esté de tous tems Fonds Chollont, volume 334, doc. 44: La premiere page du reglement de 1708 (Photo A.H.R.). que l'on conte le cours de l'eau par les jours de la semaine et s'il arrive quelque rupture par l'un d'iceux, le cours du ruz est aussi interrompu et pourvu que la rupture n'arrive à deux ou trois heures de l'albergeure sui– vante le meme journal recommence de prendre son cours pour continuer aux autres suivants, et allhors les régeurs (du ru) sont aussi obligés de no– tifier l'heure du réalberger à qui doit commencer.» L'organisation du réalbage, soit du renvoi de la pose d'eau de celui qui arrosait au moment de la rupture du ruisseau au moment où celui– ci vient à etre réactivé, est une institution que je n'ai vue nulle part ailleurs. Il se base sur un principe d'équité incontestable, car il réduit les dommages des interruptions de canal. L'Administration du Ru : Dans l'administration du ru est appliqué un principe originai, que 67