23 Le Flambeau - 09
------- -- ------- tallié en façon de tribuna! existant sur le dit ruz, qu'on appelle le Tribuna! du ruz, à l'éminence duquel se mettent un ou deux régeurs de l'année précédente qui mettent les travaux du ruz à un certain nombre de journaux, par exemple de mille ou moins ou plus. Là-dessus on fait l'encant à la renverse; qui le mettra à huit cents, un autre à six, un autre à cinq, ainsy plus bas à des offrants s'il y en a à meilleur marché et celuy ou ceux qui encanteront plus bas sont nommés et publiés régeurs de cette année età proportion des journaux relevants de l'encant, la taxe est pour une pose du quartier, pour deux cent et cinquante journaux, à un journal de travail pour chaque pose qui fait deux journaux chaque pour cinq cent journaux de l'encant et le reste en rate età proportion, et se publie le lendemain aux paroisses de La Villeneuve, de Saint-Pierre, de Saint-Léger et de Saint-Martin-d'Aymavilles et non ailleurs sans que personne soit reconnu à contredire l'encant. À cette distinction que les petites eaux ne sont pas reçues à en– canter et les régeurs doivent estre des habitants de La Villeneuve et non autres sinon que l'assemblée y consente expressément, deux et non plus. L'obligation des régeurs est de procurer les dittes publications du beau lendemain et d'y travaillier incessamment aux réparations ordinaires et jusques à ce que le ruisseau soit levé et apporte l'eau en suffisance et me– me selon la marque observée à un rocher au fond d'iceluy au dit lieu de Perréaz qu'on appelle la marque du ruz que l'an renouvellera. (...) Depuis que le ruisseau est mis en estant, auparavant que d'envoyer l'eau, ils doivent faire célébrer la messe à leurs dépens au village du Chèvrery et fa ire avertir ceux qui ont assisté à l'encant de le venir visiter pour voir et sçavoir si les travaux accoutumés et les réparations ordon– nées sont faites et accomplies en bon et dheu état et en ce cas on lève le ruisseau si moins il faut encore travaillier jusques à ce que les répa– rations soient accomplies. Pour fa ire les dits travaux chacun sçait le nombre de ses poses et des journaux qu'ils doivent et sont obligés immédiatement à la première ou seconde semaine d'y mettre la mai n et d'y travaillier jusques au nombre de leurs journaux, tous lesquels estant finis et parfaits les régeurs sont obligés d'y mettre des ouvriers à leurs dépens et en diligence, et ainsi les défaillants doivent payer les jours de la manquance selon ce qu'ils se- 69
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