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Portrait de Cornelis Cort impossible de faire mieux, sur le plan de la composi– tion, de la perspective et de l'architecture, dans les costumes et les visages des plus agés camme des plus jeunes , . À son tour, le peintre Francisco Pacheco, éminent intellectuel espa– gnol et inflexible censeur de l'Inquisition à Séville, dans san posthume Arte de la pintura, su antigiie– dad y su grandeza (1649) décrivait le modèle de Cort camme " todo de lo mejor que se ha visto en estam– pa ,a. Le choix de proposer précisément à Fontaney cette iconographie très appréciée dans l'austère Espagne de la Contre-ré– forme et inspirée par le gé- nie de Durer est, sans au– cun doute, imputable à une vielle connaissance: Jean-Hum– bert de Vallaise-Romagnan (environ 1564-1630). Décision qui pourrait confirmer, outre san indéniable goùt artistique, une sorte d'admiration pour le royaume ibérique de Philippe II, sa culture profondément catholique et sa légendaire fidélité aux préceptes du Concile de Trente terminé en 1563. 3 B. NAVARRETE PRIETO, La pintura Andaluza del siglo XVII y sus fuentes graba· das, Madrid, 1998, p. II9. Voir aussi la version en langue française : F. PACHECO (trad. L. FALLAY D'EsTEI, L'art de la peinture [Arte de la pintura, su antigiiedad y su grandeza], Paris, 2010.