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la Ligue Valdotaine" cessa de paraitre) 8 et italianisés les noms des rues de la ville d'Aoste ; en 1928-29 seront italianisés les noms d'une première partie des communes. L'élévation meme d'Aoste au rang de province, en 1926, fut un acte politique visant à italianiser rapidement la région car on y avait inclus le Canavais, ce qui rendait les Val– dotains minoritaires au sein de la nouvelle institution. L'abbé Trèves se rendait compte que, dans ces condi– tions, il n'y avait aucun espace pour une action concrète de sauvegarde de l'identité lin– guistique et ethnique valdo– taine. Il entrevit, cependant, un domaine, le seul où l'on pou– vait encore agir pour mainte– nir allumée la flamme : " pour donner à la revendication de L'abbé Joseph-Marie Trèves, infatigable nos droits, de nos traditions, de propagandiste de la valdotaineté notre vie régionale, en un mot, - dit-il-la seule forme permise en ce moment, [est]la forme de l'Histoire, de l'affirmation Historique , 9 _ Il se lança clone dans une nouvelle et grande entreprise, un 8 "La Vallée d'Aoste", le journal des émigrés publié à Paris auquel Émile Chanoux avait fourni ses articles, subit le meme sort. Par une circulaire du 3 février 1929 le ministère de l'Intérieur disposa " il divieto d'introduzione e di diffusione nel Regno del periodico "La Vallée" "· 9 PIERRE GoRRET, Quelques lettres.. ., cit., p. 117-118, lettre du 24 octobre 1927. L'abbé répètera ce concept dans une lettre du 21 mai 1929 à Mario Norat quand il sollicitait la publication de la brochure 1032. Une date mémorable de Maxime Durand" surtout que nous ne pouvons guère faire de l'action régionaliste que de cette façon-là, parla presse "· GIUSEPPE MAFRICA, Lettres de l'abbé Joseph-Marie Trèves à Mario Norat, "Archivum Augustanum", I, nouvelle série, Aoste 2001, p. 225.