21 Le Flambeau - 03

due d'Aoste et de placer l'reuvre sous l es auspices de l'Acadé– mie Saint-Anselme 18 • La cheville ouvrière de ce grand projet fut évidemment l'abbé Trèves : la recherche des rédacteurs, les contacts, les lettres, les rendez-vous à Valpelline pour convaincre l'abbé Henry, les nombreux voyages à Turin pour contacter Cha– noux, Passerin d'Entrèves ou les membres turinois de l'Aca– démie ne sont que quelques-unes des taches qu'il assuma pour faire avancer " notre grande "Histoire Valdotaine" , et " chercher à rallier autour d'elle par-ci par-là quelques fidèles et fervents serviteurs, afin d'en "garder la fiamme" parmi la génération présente et, espérons, future, s'il plait à Dieu ! , 19 . Toutefois, l'abbé ne voulait pas " tirer vanité " de san travail d'abeille car il le sentait camme un devoir à accomplir pro aris et focis : "Mai je n'aurai été que la mouche agaçante et indiscrète, je ne voudrais pas dire insupportable, du coche et un serviteur parfaitement inutile » 20 • C'est, pourtant, lui-meme qui avait contacté les pre– miers " amis rédacteurs " dont il nous fournit quelques renseignements. À propos de Maxime Durand il écrit qu'il fut le premierà adhérer à l'initiative" mais en la concevant développée en 10 à 12 volumes par un Rédacteur-Chef aidé par des collaborateurs , et, connaissant san style redon– dant, il ajoutait que " Le plus difficile et le plus douloureux pour lui ce sera de se borner, de condenser, de 'conciser' "· Quant au chanoine Joseph Lale-Démoz, parmi les premiers à répondre à san appel, il le dit toutefois " hésitant à venir et par modestie et parce que lié déjà et par le Journal et 18 L'abbé Trèves avait demandé au président Noussan de parler de ce projet à l'Aca– démie. Lors de la séance du 29 décembre 1927, il illustra" adroitement" le plan de l'Histoiie, ses buts, les bases fìnancières de l'entreprise et le travail fait jusque là. À la fin de la discussion, le chanoine Noussan se dit " particulièrement heu– reux d'accorder tous ses encouragements à une reuvre qui nait en quelque sorte sous les auspices de l'Académie de St-Anselme et qui, par le sérieux avec lequel elle se présente, promet de n'etre pas trop indigne de la Religion et de la Patrie qu'elle entend servir " (Comptes rendus des séances de la Société, BASA, xxn, Aoste 1929, p. XV-XVl). 19 LrN COLLIARD (par les soins de), Lettres de l'abbé Joseph Trèves ... , cit., p. 169, lettre du 5 septembre 1929. 20 Ibidem, p. 129, lettre du 25 juillet 1927. m

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