21 Le Flambeau - 03
BLOC-NOTES . Défendons notre langue française ! * Rollande MAZOLLIER Pourtant" le français n'a jamais été une langue étrangère pour les Valdotains, faut-ille crier haut et fort ! "·Il a été, est et sera toujours la langue de leurs pères, leur langue maternelle. Et jamais " l'insolence d'un despote étranger, pas plus que les trames des réactionnaires, ne pourront proscrire la langue d'un peuple "· Français et patois * Fabio ARMAND Patois ou français ? Français ou patois ? Un choix difficile à faire, bien siìr... En effet, l'histoire linguistique contemporaine de la Vallée d'Aoste a vu, à ce sujet, se développer toute une série de positions qui ont touché différents domaines : de la graphie du francoprovençal aux problèmes de la sauvegarde et de la promotion de ces deux langues. Quel est, dane, le rapport entre ces deux idiomes si irnportantes pour la Vallée d'Aoste? Pour une Histoire de la Vallée d'Aoste Un projet-reve de l'abbé Joseph-Marie Trèves * Joseph-César PERRIN L'abbé Trèves se rendait compte que, dans ces conditions, il n'y avait aucun espace pour une action concrète de sauvegarde de l'identité linguistique et ethnique valdotaine. Il entrevit, cependant, un domaine, le seul où l'an pouvait encore agir pour maintenir allumée la fiamme : " pour donner à la revendication de nos droits, de nos traditions, de notre vie régionale, en un mot, - dit-il-la seule forme permise en ce moment, [est]la forme de l'Histoire, de l'affirmation Historique " · Il se lança dane dans une nouvelle et grande entreprise, un projet qui pendant trois années sera son reve et pour lequel il dépensera beaucoup de son temps et de ses énergies : la publication d'une histoire générale et illustrée de la Vallée d'Aoste, en plusieurs volumes. L'affaire Andruet Chronique d'un meurtre sans coupables * Enrico ToGNAN Il paraissait dormir, mais lorsque Tiercy- c'est le nom du berger– s'eu approcha, il vit de ses propres yeux" que ce n'était plus qu'un cadavre "·Le corps était celui d'un vieillard, couché sur le coté droit, portant ses habits et ayant encore son chapeau sur la tete ; la cavalière du pantalon était déboutonnée mais la chemise était en place. Il avait encore son sac et " tenait à la main droite un biìton d'épine, qu'il serrait fortement "· Dans une poche intérieure de son gilet, on trouva un livret et un passeport délivré en 1843. Il s'agissait d'André Vuillermoz, originaire d'Aoste... Il
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