21 Le Flambeau - 03

trale " avec mes camarades et cousins que je mettais en scène. Nous rapportions des tissus et des accessoires de Paris et invitions des gens du village à venir assister à la " grande représentation théatrale "· En grandissant, mon gout pour cet art s'est affirmé camme spectatrice et je rèvais de monter sur les planches i je trouvais surtout magnifiques ces actrices et acteurs qui transmettaient des textes beaux et intelligents. Jeune, j'avais déjà compris que le théatre offrait la possibilité d'accéder a la connaissance, à la culture et mème à la poli– tique i que c'était un moyen exceptionnel d'enrichissement. J'ai dane commencé à suivre divers cours et, en parallèle, Le dernier jour d'un condamné de Vietar Hugo, avec Jean-Marc Obach et Massimo Sottile je suis entrée avec ma sceur Michèle dans une troupe de théatre amateur, tout naturel– lement dans celle créée par les émigrés du Val d'Aoste, le "Ri– deau Valdotain", dirigée par Aldo Saluard qui m'a conduite ensuite avec ma sceur Mi– chèle et Jean Pierre Jouglet - il s'était joint à nous - vers l'Union Valdotaine de Paris. Cette société nous a enseigné beaucoup de choses sur la mu– tualité, sur la culture et l'his– toire de la Vallée d'Aoste, et sur la vie en général. Ce sont de grands et beaux souvenirs. Au "Rideau", le plus beau moment de l'année était quand nous venions jouer ici, en Val– lée d'Aoste. C'était le bonheur total, une merveilleuse fète, des rencontres. Nous étions accueillis par René Willien du "Charaban" . Nous enten– dions, le patois, le français et vraiment très peu d'italien. Je

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