21 Le Flambeau - 03
1982, nous étions quatre, Jean Pierre a travaillé avec Aurore Codazzi et j'ai travaillé avec un autre partenaire qui s'appe– lait Roland Duault; il était important que l'expérience pré– cédente serve à chaque couple d'acteurs. Nos animations étaient du meme type que les premières, exclusivement en langue française mais: - Avant nos interventions nous rencontrions les maitresses d'écoles. Les écoles étaient regroupées à l'époque par sec– teurs géographiques. Un groupe d'écoles avait le meme programme et centre d'intéret. Nous batissions notre his– toire en fonction de cela. - Exemple : le corps humain, le marché, les dents, les ani– maux de la foret, la ferme, les pays du monde, le respect de la nature, le cirque, etc. - En début d'intervention, le vocabulaire que nous em– ployions était choisi en fonction du niveau des élèves. Nous demandions toujours aux maitresses: " La classe en est à quelle unité de la méthode ? " - Nos interventions étaient plus courtes. - Plus structurées. - Les personnages avaient chacun un nom de scène, mais s'ils étaient maquillés et théatraux, ils étaient moins clownesques, car il est difficile pour un clown de faire passer la didactique et de ramener le sérieux après le rire, d'où l'intéret d'etre à deux, chaque personnage ayant tour à tour le pouvoir sur l'autre et en conséquence également sur les enfants. - La série d'animations avait camme fil conducteur une his– toire, dont on racontait un épisode à chaque rencontre. - Chaque intervention commençait par une sorte de say– nète entre les deux acteurs. - Bien sur, le corporel et la gestuelle étaient importants mais des mots et des phrases étaient aussi prononcés. - La saynète était reprise par les enfants à leur façon. Suivaient quelques exercices de psychomotricité, d'ex– pression corporelle, ou d' expression orale. - Ensuite, sur le tapis, on revenait à l'histoire. À partir de la deuxième séance, nous demandions aux enfants de
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