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spectacle de fin d'année était une grande belle H~te ! Et tout cela intégralement en langue française, quel que soit le sujet du discours, du problème. Nous avons eu deux classes, des petits et des grands i ces derniers nous ont quittés pour l'uni– versité. Nous avons vraiment connu un age d'or. À présent, les enfants ont énormément d'activités et il devient difficile de réunir un groupe d'enfants, du meme age, le meme jour à la meme heure, dans le meme lieu. Michèle Chenuil est actuellement présidente de cette association et multiplie les initiatives pour intéresser les jeunes et les adultes à la langue française à travers le théatre. Le Groupe Approches a créé plus de trente cinq spectacles pour toutes les écoles et pour les adultes et il a assuré la partie francophone de nombreux spectacles du Teatro d'Aosta. Une de nos satisfactions est qu'un jour nous avons interrogé le pu– blic d'école moyenne après une représentation. À la question " Est-ce un problème ou une difficulté supplémentaire pour vous d'entendre du théatre en français par rapport à l'italien ,, il nous a été répondu " Pour nous c'est la m eme chose , . À l'époque, on amenait plus souvent ces classes au théatre. Ce qui a changé ? Pour les animations: Tant qu'elles ont été prises en charge directement par l'assessorat, à savoir que l'assessorat réser– vait un budget aux activités théatrales en classe (mais sans jamais privilégier ou meme vouloir équilibrer le français par rapport à l'italienL nous avons pu travailler en école. Cela s'est réduit quand l'école a géré ce genre de dépenses : on pouvait choisir entre un atelier et ... une sortie. Par ailleurs, la mise en place des modules a compliqué les choses : chaque enseignant dispose de moins de temps pour chaque classe, il doit demander aux autres enseignants une collaboration s'il veut un atelier. Une seule personne motivée ne suffit plus pour mettre en route une activité. Puis, d'autres compagnies ont vu le jour i ensuite, quantités d'activités de toutes sortes ont été proposées, ont suivi l'autonomie des écoles et un manque d'argent.