21 Le Flambeau - 03

Par exemple : Des écoles nous demandaient des anima– tions, des ateliers, mais n'amenaient pas leurs élèves voir nos spectacles. Après avoir travaillé avec des milliers d'en– fants, qui ont des parents, rencontrés des quantités d'ensei– gnants, quand nous organisions des spectacles, c'était devant des salles presque vides. Nous avons réalisé avec le BREL des animations théa.trales " ethnologiques , qui ont eu un grand succès. Mais nous ne rencontrions les classes qu'une seule fois. Les enfants étaient très enthousiastes. Nous pensions que cela donnerait l'idée, sinon l'envie aux enseignants de développer un travail avec notre compagnie. Et bien pas du tout. Nous avons très peu travaillé avec les communes. Nous n'avons pas eu l'impression d'avoir au moins un vrai groupe de fidèles qui nous soutenaient. Cela vient peut-etre de nous-memes, des techniques de communications, mais je pense que les personnes qui tiennent à la francophonie de– vraient soutenir d'avantage ceux qui travaillent dans ce do– maine. Ne pas laisser les salles vides, ne serait-ce que pour prouver aux autres qu'on y tient. Enfin, nous nous demandons si le travail que nous avons réalisé a vraiment servi camme il aurait du. Nous regrettons qu'il n'y ait pas eu d'avantage de suivi. Nos satisfactions: Voilà trois années que nous participons de façon importante à la Semaine de la Francophonie avec les Trouveurs Valdotains. Et ces spectacles remportent un suc– cès considérable. Les écoles se déplacent et les élèves sont enthousiastes. Nous travaillons ici, en Vallée d'Aoste, avec quelques jeunes artistes et techniciens valdotains sympathiques avec qui nous ne dialoguons qu'en langue française, le plus natu– rellement du monde. Enfin, des petits plaisirs : Régulièrement nous sommes interpellés par des jeunes gens que nous avons eu en classe, dont le chanteur et auteur du groupe talentueux et promet– teur " L'orage , qui se souvient, mieux que nous, des his– toires que nous racontions en classe.

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