22 Le Flambeau - 12

Le Saint-Sauveur de la Vallaise On a déjà établi que le Pa­ lais et sa sorte de " Chapelle Palatine , se trouvaient le long de la Route des Salasses qui conduisait à Perloz dont l'église paroissiale, selon la tradition, remante à l'an 732 et était définie, dès 1176, le Saint Sauveur de la Val­ laise, tout comme son curé était désigné Parochus Valle­ siaé1. En outre, " l'église du Saint-Sauveur à Perloz est, de temps immémorial, en pos­ session d'une précieuse épine de la Couronne de Notre-Sau­ veur , . Cette relique, comme beaucoup d'autres, " avaient été, dans les anciens temps, apportées de Jérusalem à Perloz par un chevalier de la noble Maison de Valleise ,22 . On pourrait, avec beau­ coup de fantaisie, imaginer une relation symbolique entre ces deux temples et leurs dé­ dicaces ? En effet, c'est du coté du Saint Sauveur- de la Vue cavalière restituant le Palais Vallaise, la Tour Badery et l'église au début du XIX' siècle {détail d'un dessin de H. A. Fortescue, 1817) Vallaise- que surgit le Très Précieux Sang de Notre Seigneur Jésus Christ de l'église paroissiale de Pont-Saint-Martin. Deux églises '' reliées , par leurs dédicaces qui pourraient représenter, idéalement, le glorieux passé de la famille Vallaise 21 E. BRUNOD, Bassa Valle e valli laterali (Arte Sacra in Valle d'Aosta, IV), Aoste 19 8 5, p. 35. 22 J.·A. Due, Histoire de l'Église d'Aoste, VIII, [Chatel-Saint-Denis 1 91 1]. Aoste 1993, p. 22-23.

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