22 Le Flambeau - 12

Octobre, le brouillard au mayen Le feu crépite dans le poèle rouillé, le brouillard monte du fond du pré i il avance lentement au milieu cles pins, cache dans sa grisaille la palissade du chemin. Les rocs noirs deviennent gris et disparaissent i dans mon cceur auberge un sens de tristesse. De ses mains humides il caresse les feuilles jaunes, puis elles tomberont abandonnant leur tròne. Il avance jusqu'à ma fenètre, pour moi, là au chaud, c'est la joie du bien-ètre. De son grand manteau gris, désormais il a tout englouti i il enveloppe les vieux murs de la maison, il rase lentement le mur gazon. À l'étable les vaches ruminent paisiblement, faisant tinter les clochettes, doucement i et moi, au chaud et à l'abri, dans un silence profond et infini, j'adresse au Seigneur Dieu, qui m'a rendu si heureux, une prière de remerciement pour ce merveilleux moment. Lours QurNSON

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