22 Le Flambeau - 12
Les fonderies Bich dessinées par C.-F. Bich en 1862 eia le baron pour l'attachement démontré à l'égard de la sau vegarde des intérèts du duché, mais il déclara qu'il ne pou vait pas intervenir sans connaitre auparavant les prétextes sur lesquels le fermier général s'appuyait pour demander le versement de la gabelle sur le battoir de papier et il le pria d'écrire à Gallutio afin qu'il les leur transmettre. Le baron de Chatillon dut s'acquitter de cette tache car Gallutio écrivit effectivement au Conseil des Commis qui le 10 octobre 1701 examina sa lettre7. Le fermier de Cha tillon reconfirma ce que le baron avait déjà rapporté, il dé clara qu'il se refusait à payer la gabelle car elle est " une nou veauté directement opposée aux privilèges d'exemptions de touttes gabelles dont ce pays à toujours esté exempt et que S.A.R. vient nouvellement de confirmer ,s et il ajouta qu'il de 500 000 livres face auquel le due ordonna par Lettres Patentes du l l janvier 1701 de casser le procès (Cf. EMANUELE BOLLATI, Le congregazioni dei Tre Stati della Valle d'Aosta, III, Réimpression anastatique, Aoste 1989, p. 611-612, note l). 7 AHR, Fonds Ville d'Aoste, Conseil des Commis, Registres du Pays, XXIII, p. 85'-v. 8 Par les Lettres Patentes citées ci-dessus Victor-Amédée II avait confìrmé au duché d'Aoste la jouissance de tous les " tiltres, droits, immunités, franchises, libertés, privilèges, stils et usages, de méme qu'il en a iouy, voulant que ledit Du ché iouisse en conformité d'iceux et continue à l'avenir d'en iouir à perpétuité sans qu'il y soit donné aucun empéchement de notre part ou de nos héritiers et successeurs à la Couronne ".
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