22 Le Flambeau - 12

LES ANCIENS REMÈDES -o- Enrico ToGNAN J Indépendant du 16 et du 27 janvier 1851 a publié un L prospectus portant les principaux remèdes pour di- verses maladies ou accidents. Cela vaut la peine d'y je­ ter un rapide coup d'reil. Ce sont, pour la plupart, des remèdes qui plongent leurs racines dans la médecine populaire. Bien évidemment, les observations plus scientifiques ne man­ quent pas meme, si à notre époque, elles apparaissent plu­ tòt empiriques. D'après l'auteur anonyme cles textes dont il s'agit, il ressort qu'un " grand nombre cles malades périssent dans nos villages, dès le début de la maladie, par l'ingestion malavisée de vin, de saucissons et d'aliments épicés qu'on leur donne pour les soutenir " i il arrive, par conséquent, que ces aliments " redoublant l'ardeur de la fièvre, emportent le malade et non moins vite le convalescent "· Cela dit, l'au­ teur présente les accidents les plus fréquents qui touchent la population et propose les solutions aptes à preter les soins pour la prompte guérison. Les problèmes sont, à quelques exceptions près, les memes que ceux qui touchent les gens d'aujourd'hui i cependant, on constate que l'attention en­ vers les accidents causés par la manipulation cles substances chimiques sont plus habituels par rapport à nos jours, tout comme ceux provoqués par les animaux. Arsenic : n faut avaler plusieurs verres d'eau sucrée (eau tiède ou froide), de décoction de gomme ou de racine de gui­ mauve i enfin, il faut pratiquer cles cataplasmes de graines de lin, cles bains tièdes. Point d'aliments. Sublimé corrosif, Vert-de-gris, Sels de cuivre1 : n faut dé- l WIKIPEDIA. Le chlorure de mercure (II) ou chlorure mercurique ou sublimé cor­ rosif est un composé chimique. Ce solide cristallin blanc est un réactif de labora­ toire. Il était autrefois utilisé plus largement; cependant, il est l'une des formes m

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