22 Le Flambeau - 12

La Vallée d'Aoste était à nouveau libre grace à la fi­ nesse d'esprit de quelques clairvoyants! " Nous sommes heu­ reux, nous, de ne pas vivre en temps de guerre , , ab­ serva alors Sabin et puis il continua: "Ah, la guerre! Sale besogne, voulue et gérée par des chefs qui se croient porteurs d'une des­ tinée supérieure à celle de tous les autres ! , Je ne savais que répondre, n'ayant jamais connu de tels "chefs" ni vécu - fort heureusement - en temps de guerre i je n'imaginais meme pas, alors, le drame qu'elle représente, la guerre, les deuils, les dévastations qu'elle cause au pays et aux populations i si! J'en savais Avise. Pierre-Taillée en 1920 (RAVA, tout de meme quelque chose Archives de l'Assessorat de l'Éducation d'après les récits de notre et de la culture, Fonds Brocherel) grand poète, le bon Cer- logne, qui avait participé en 1848 aux premières guerres pour l'indépendance de l'Italie et ne se lassait de répéter, quand des fois il était passé chez nous (comme mon père aimait raconter): Chaque coup de canon qui gronde en temps de guerre, Est une larme, un soupir d'une mère i Chaque coup de canon qui tonne en temps de paix, Est la sueur des malheureux sujets. Après une pause, Sabin reprit son discours: "Ces gens de pouvoir! Le monde en a connu de très làches, vivant dans la

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=