Le Flambeau

ments optiques et, pour cela, la vision offerte par le panorama est tout à fait remarquable. Il observe, finalement, que les exemples délétères de l'éventration du tissu médiéval que la ville vient d'escompter impose des réflexions profondes. Est– il opportun détruire les témoignages du passé pour favoriser le trafic urbain croissant ? Voilà, la question que l'Assessorat se pose et que, par reflex, pose à toute la communauté val– d6taine . Cela dit, souligne l'Assesseur, la thèse du CTV est justifiée par les faits. L'Assessorat et la Surintendance s' en– gagent clone de proposer l'application d'une obligation pour la protection du paysage urbain et la révision du plan régulateur de la ville d'Aoste, invitant le Président du Gouvernement vald6tain à contacter le Syndic d'Aoste. A' la fin de mars, le Président intervient et invite le Syndic à prendre en considé– ration le problème posé par le CTV ainsi que, évidemment, les remarques exprimées par la Surintendance. Le 10 avril 1972, le Syndic d'Aoste, Roberto De Vecchi, informe le Président de la Junte et le Président du CTV que le projet d'élargisse– ment de la rue Guido Rey, celle dite " tangenziale Nord", a disparu, d'après les memes paroles du Syndic, du budget com– munal pour 1972. Le cimetière est clone sauf. Ce fut une im– portante victoire du CTV dont tout le monde peut se réjouir. Aujourd'hui, l'ancien cimetière de Saint-Ours, après de lon– gues années d' abandon, est en train de se remettre en bonne santé. Pour cela, il faut remercier de tout CU!Ur l'association des Amis du cimetière. Cette nouvelle association présidée par Iris Morandi, fondée il y a quatre années et dont le siège est auprès du CTV, assure désormais, grace à ses membres bénévoles, l'entretien de ce site prestigieux ainsi que son ouverture régulière. De cette façon de nombreux vald6tains et, avec eux, de nombreux touristes, ont pu découvrir, voire redécouvrir, les simples mais dignes costumes d'une société disparue à jamais. Une ultime considération : les archives du CTV révèlent que notre Comité savait regarder loin, très loin. L'amour pour la conservation des sites afin de préserver l'ame vald6taine, la défense du paysage, qu'il soit urbain ou naturel, font partie du patrimoine culture! du Comité dès ses premières années d'activité. Ce qui démontre combien nos devanciers savaient imaginer l'avenir. Il

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