Le Flambeau

des premiers arcs et piliers en pierre qui se rencontrent en direction du village de Grand-Moulin, à une alti– tude comprise entre 1210 et 1220 mètres. Il est peu vraisemblable que la prise de l'eau puisse avoir été réalisée dans le Mar– more, ce qui aurait garanti un débit fort et durable pendant les mais estivaux. Dans ce cas le canal aurait dli se pro– longer encore de quelques kilomètres, mais les traces du canal, à partir des arcs et des murs en pierres en question, n'existent désormais plus . Après avoir dépassé les terrains de la partie basse de Torgnon, de nos jours en– core cultivés, notre ru devait suivre les coteaux boisée et abrupts de la moyenne vallée du Mont Cervin. Ce parcours se trouve, à un certain point, Détail du pilier central en parallèle, mais à une alti- tude supérieure, par rapport à un autre important canal d'irrigation achevé, selon l'acte défini– tif d'inféodation, le 24 aout 1433 : il s'agit du Rude Marseiller 5 , ayant ses a!uvres de prise au lieu-dit Cérian dans la commune de Antey-Saint-André, à 915 mètres d'altitude. C'est dans la Coumba de l'Enfer, en amont du village de Chessin, que nous pouvons encore discerner les vestiges des 5 Jean Barocco, Luigi Giai, Joseph-Gabriel Rivolin, Un chef-d' ceuvre du Moyen Age : le Ru de Marseiller in Histoires d'eau - Actes de la conférence annuelle sur l'activité scientifìque du Centre d'études fran coprovençales - Saint-Nicolas, 15-16 décembre 2001, Imprimerie Valdòtaine, 2002.

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