Le Flambeau

colline de Chàtillon, aucun village n'a jamais été fondé, bien qu'il soit présent un territoire avec une forte aptitude à etre la– bouré ou bien habité. L'abandon prématuré du canal a-t-il empeché la construction future de noyaux d'habitations et de mayens isolés qui auraient du etre alimentés principalement par les eaux provenant de notre Rude Pan Perdu? Perspectives pour une étude L'oubli dans lequel les Rus de Pan Perdu sont tombés est confìrmé par le fait que nous n'avons pas seulement perdu presque entièrement leurs traces sur le territoire, mais aussi leurs actes d'inféodation et tout autre papier qui les concernait. Il est vrai que ces documents sont très anciens et, par conséquent, difficiles à repérer, mais il est tout aussi vrai que le sujet des rus, jusqu'à présent, a intéressé seulement un petit cercle d'his– toriens. Il serait fort intéressant de poursuivre les recherches d'archives dans cette direction. En outre, seulement une étude visée aux canaux d'irrigations dans leur ensemble, aussi bien que leur recensement historique, pourrait établir avec certitude la raison de l'abandon de certains rus, par rapport à l'évolution du réseau existant et à l'activité agricole dans toute la Vallée d'Aoste. Une fois de plus, les as– pects socio-économiques et organisationnels des communautés rurales qui ont conçus et réalisé ces ~uvres hydrauliques se– raient mis en évidence. Jusqu'ici nous avons imaginé de quelle façon les facteurs climatiques et démographiques ont pu favoriser la construc– tion des _canaux d'irrigation, dont notre région est riche. De meme, nous devons continuer les enquetes pour détermi– ner, par exemple, comment les changements climatiques qui se sont produits principalement à partir du milieu du xvne siècle au milieu du XIXe siècle - c'est-à-dire après la période de la plus grande expansion des rus - ont influencé l'abandon de certains canaux d'irrigation importants, jugés, à un certain point, non plus indispensables. Il

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