Le Flambeau

et sreurs, son épouse agée de 21 ans et deux petits enfants "· Le sous-lieutenant Gorret, " annonçant la mort à monsieur le curé de Brissogne lui écrit : Son corps repose maintenant dans le cimetière construit à còté du réfuge Bolognini au sommet de Val Ternava. " J'ai eu " continue le lieutenant " Etienne Vuillermoz quelque temps sous mes ordres; c'était un bon et brave soldat qui ne recula jamais devant le devoir et honora toujours sa devise d' alpin et le pays qui lui donna le jour ,, . La Doire du 15 septembre 1916 publie, également la meme nouvelle. La sixième pierre est celle de Louis-Constantin Tillier, né à Saint-Marcel, habitant Brissogne, explorateur auprès de l'Etat-major du 4e Régiment Alpins, bataillon d'Aoste. Mé– daille d'argent à la valeur militaire 10 , tombe à l 7h30 du 9 oc– tobre 1916 sur le Mont-Pasubio, frappé au temple droit par une balle . Le journal historique du bataillon d'Aoste rappelle que ce jour-là, sous les ordres du lieutenant Ferdinando Urli, avec deux sections de mitrailleurs d'autres compagnies, un détachement lanciatorpedini ainsi que des canons de mon– tagne, gagnent par un arditissimo balzo, un bond très auda– cieux, le soi-disant Cocuzzolo dei Martin. Les rescapés de cette action se défendent acharnement mais, dans la nuit, ils doivent replier dans les lignes italiennes, tout en étant la po– sition indéfendable. Le Pays d'Aoste du 15 décembre 1916, le Duché d'Aoste du 13 décembre 1916 et La Doire du 15 décembre 1916 annoncent la mort de ce soldat. La septième pierre est celle d'Auguste Alberton, né à Bris– sogne en 1896, 4eRégiment Alpins, bataillon Mont-Cervin, 133e compagnie, mort à 3hl4 du 13 octobre 1916 à l'hòpital de cam– pagne n° 63, près de Schio, Vicenza. Il fut frappé à l'épaule droite avec des lésions mortelles à la moelle épinière. " Valle Giulia 10 Médaille d'argent à la valeur militaire avec la motivation qui suit : " Già distintosi in precedenti fatti d'arme, si slanciò fra i primi, sotto un violento fuoco di fucileria e mitragliatrici, su di una trincea avversaria e, di sua iniziativa, si portò nel punto più pericoloso aprendo il fuoco sui tiratori nemici e continuando finché cadde mor– talmente colpito dando prova fino all'ultimo momento di grande fermezza. Monte Pasublio, 6 ottobre 1916". 11 Sommet des Morts. m

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