Le Flambeau

pov. Le Mont -Blanc du 17 janvier 1919 publie les remerciements de la famille pour la participation au deuil. Pour des maladies sont morts aussi ses deux frères, la quinzième et la seizième pierre : celles d'Anselme Nouchy, 24 ans, né à Saint-Marcel en 1895, 4e Régiment Alpi ns, mort à 5h10 du 22 janvier 1919 à Grand-Brissogne et de Joseph– Arcide Nouchy, 27 ans, né, lui aussi, à Saint-Marcel en 1891, caporal du 4e Régiment Alpins, mort à Grand-Brissogne le 3 aout 1919. Il est inénarrable la douleur de leurs parents, Alexandre et Julie Piccot, qui ont perdu dans un court délai leurs trois fils. Le Mont -Blanc du 21 février 1919 et le Duché d'Aoste du 19 février 1919 publient la nouvelle du décès d'Anselme Nou– chy, " ex prisonnier et martyr de la brutalité dont est coupable l'Allemagne "· L'Echo de la Vallée d'Aoste du 8 février 1919 publie, lui aussi, la nouvelle du décès de ce soldat ; son cor– respondant particulier de Brissogne informe que cet homme " arrivé de Josepstad, Autriche, où il était prisonnier, il dut bientot s'aliter. Malgré les soins de la famille et des docteurs, il dut succomber ,, . La dix-septième pierre est celle d'Ernest Bionaz, 20 ans, né au hameau d'Etabloz de Brissogne en 1898 ; mitrailleur du 4e Régiment Alpins, bataillon d'Aoste, 42e compagnie. Médaille d'argent à la valeur militaire 17 , il est mort à 18h30 du 25 oc– tobre 1918 sur le Mont Valderoa, secteur des Monti Solaroli (Monte Grappa) frappé à la tète par une balle. C'est la bataille finale, celle de Vittorio Veneto et le 25 octobre la 42e com– pagnie est engagée pour les violents contre-attaques sur la Selletta del Valderoa où il subira des graves pertes. Quelques jours après, le 4 novembre 1918, c'est l'armistice, la guerre est terminée. 17 Médaille d'argent à la valeur militaire avec la motivation qui suit : " In momenti assai difficili di un'aspra azione, essendo la propria sezione mitragliatrici rimasta senza munizioni, volontariamente, per ben due volte, provvedeva al rifornimento. Ferito durante tale servizio, raggiungeva ugualmente la postazione della sezione. Fattosi medicare sul posto, con mirabile ferm ezza, prendeva parte alla difesa contro un ritorno offensivo del nemico, ed essendo le armi divenute inservibili, continuava a far fuoco col moschetto, fin quando cadde gloriosamente colpito a morte. Monte Solarolo, 25 ottobre 1918"

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