Le Flambeau
Le Duché d'Aoste du 18 décernbre 1918 publie lui-aussi la nouvelle et précise qu'il était " une brave et syrnpathique jeune hornrne au creur généreux ... la messe d'obit eut lieu le 7 de ce rnois avec l'intervention des rnernbres du conseil, des élèves du quartier de Pallud accornpagnés de leur rnaitresse et, on peut dire, de toute la population. Le catafalque était orné de belles et grandes couronnes et les chantres se sont fait honneur par l 'exé– cution soignée d'une messe de requiem."· Ce qui n' ernpéche, pourtant, que d'autres deuils s'accurnulent. La dix-huitièrne pierre est, en effet, celle de Jean-Ephyse Deval, 28 ans, né à Brissogne en 1890, rnitrailleur du 6e Ré– girnent Alpins, bataillon Pasublio. Il est rnort à 5h30 du 30 novembre 1918 dans un hòpital de campagne des suites de la tristernent célèbre grippe espagnole ; il est enterré à Merano, Tyrol du Sud. Après, ce fut le tour de la dix-neuvièrne pierre, celle de Michel– François Revillod; 21 ans, né à Brissogne en 1897, 4e Régiment Alpins, il est rnort à l'hòpital civil de Modena le 11 décembre 1918. D'après le site du Ministero della Difesa, les dépouilles de ce soldat sont au cirnetière cornrnunal de Modena. La dernière pierre est de Jean-Antoine Théodule, 27 ans, né à Brissogne en 1891, 4e Régirnent Alpins, rnort à 4h30 le 19 dé– cernbre 1918 à l'hòpital rnilitaire de Novara, des suites d'une gangrène à la cuisse droite. Pour terminer, deux rnots sur d'autres soldats originaires de Brissogne, qui, rnalgré des tristes vicissitudes, ont pu rentrer chez eux. C'est le cas de quelques anciens prisonniers : Bionaz Apollinaire ; Originaire de Brissogne; c'est La Doire du 14 juillet 1916 qui nous apprend de son état de prisonnier. Le Duché d'Aoste du 5 juillet 1916 publie la mérne inforrnation. Bionaz Joseph ; Fils de Ferdinand, originaire de Brissogne. L'Echo de la Vallèe d'Aoste du 2 rnars 1918 informe que ce prisonnier de guerre a reçu un colis. I:Echo du 4 janvier 1919 nous informe, par une dépéche de son correspondant de Bris– sogne, que les prisonniers de cette cornmune, après la fin de la guerre, " arrivent jour par jour,, ; parrni les autres soldats il y a aussi cet hornrne. Bionaz Jules; L'Echo de la Vallée d'Aoste du 15 septernbre 1917 écrit que ce soldat prisonnier a envoyé une photo prise dans le carnp où il figure avec d' autres prisonniers
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