Le Flambeau

tion par une lettre adressée au Président de la Junte régio– nale et, pour information, au Surintendant aux Antiquités de la Vallée d'Aoste, à l'égard de ce projet. En effet, souligne le CTV, " malgré les apparences, ce cimetière représente un site monumental important '" Cela, sur " le plan ethnique ,, car " les tombes d'illustres personnages et de grandes familles qu'il renferme " sont, pour le Comité " des témoignages pré– cieux de l'histoire valdòtaine '" Puis, estime le Comité, il faut aussi tenir compte du " plan du paysage " ; cette zone " est une oasis de calme, de silence et de verdure et aussi un point panoramique sur les montagnes de la Vallée, fort intéressant non seulement pour les touristes mais aussi pour les habi– tants d'Aoste qui voient, chaque année, diminuer les espaces verts à leur disposition "· Le CTV souhaite enfìn" des éclair– cissements sérieux ", car il se demande si l' éventration de cette zone de la vieille ville est vraiment nécessaire aux exi– gences du trafìc automobile, d'autant plus que l'avenue Fré– déric Chabod " est déjà facile à emprunter pour aller de l'Are d'Auguste aux quartiers Nord d'Aoste " A' son tour, le Pré– sident du Gouvernement régional par une lettre datée du 1 er mars 1972, sollicite l'Assesseur régional compétent, celui du Tourisme, antiquités et beaux-arts, à l'époque Bruno Milane– sio, qui, par lettre du 14 mars de la meme année, répond ce qu'il suit. En effet, précise l'Assesseur, il est vrai que la réa– lisation de la nouvelle artère routière est prévue dans le plan régulateur de la ville d'Aoste. Il est imaginé, en fait, que la dérivation de l'embouchure de la rue Frédéric Chabod élar– gisse la rue centrale de la Consolata, tout en passant " in fre– gio al vecchio cimitero di Sant'Orso sconvolgendo l'attuale sistemazione della parte orientale di via Guido Rey a partire dall'incrocio di questa con via Sant'Orso '" Les soucis expri– més par le CTV sont, clone, fondés. L'Assessorat au Tourisme partage ces inquiétudes, car il est évident que l'une des der– nières zones d'Aoste encore préservées du chaos actuel provo– qué par le développement galopant est en danger. D'ailleurs, précise l'Assesseur, le cimetière de Saint-Ours, remontant au XIXe siècle, contient aussi à son intérieur, avec les tombes des Valdòtains illustres, une chapelle en style néogothique digne de remarque. De plus, le site est aussi libre de tout encombre- Il

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