Contesse Marie Victoire de Challant-Solaro
-1- trouva une fille du village de Grun qui assura qu'elle vist de ses propres yeux à la consécration du pain, relever soit remuer par trois fois le creux de l'estomach du dit enfant; et qu'elle l'auroit juré, l'avoir vu, ce qu'elle confirma estant interro. l[ée dehors de la chapelle; et ses voisins disrent qu'on n �v avoit jamais ouy dire mensonge, volant dire par là qu'elle estoit digne · de foi et crue en sa parole. » On le voit, pour Bréan, prier !'Immaculée c'était être t'Xaucé; fallût-il répéter un miracle. - Son cahier, relatant ces faits, commencé en I728 finit en I736; et, à la fin, il ronsigne le deux cent quatre-vingt septième miracle. Continua-t-il . ses notes'? C'est à croire; mais il a dû re courir à un autre cahier, qui ne m'est pas parvenu. - " L'on a remarqué, dit-il, que personne n'a recouru à N. D. de Grun qu'elle n'aye obtenu l'effet de ses demandes jusqu'à ce qu'une certaine personne s'adressa et demanda la permis sion » à quelqu'un qui contrariait cette espèce de dévo tion. - « Cette manifestation est tenue pour un miracle en faveur du fondateur de la dite chapelle. » - Mais cela passé, les miracles se poursuivent. Bréan consolé par tant de victoires, « disoit l:lorifiant le Seigneur et sa Jrès Sainte Immaculée Mère - Dedisti mihi protectionem salutis meœ - Dilatasti gressus meos super me et non sunt infirmata vestigia mea - Eripias me de contradictionibus populi. " Dès I734, ce prêtre se retira auprès de sa mère, l'im maculée Vierge de Grun ; il sy fit bâtir tout près une mai sonnette qui a l'air d'un /zermitage, pouvant loger un seul homme. Là il vivait saintement. Il était devenu un oracle, vers lequel accouraient les dévots de la Vierge. Là, il reçut la visite de Mathieu Barrel, d'Ayas, lzermite de St-Jean de ' Vara!; qui lui fait présent d'une calotte en velours, ayant appartenu à un prévôt de Vara!, mort en odeur de sainteté en I7JI. « Cette calotte était gardée avec respect et vénéra tion grande, pour relique, en la chapelle de N.-D. de Grun, ,, dit l'abbé Bréan. Elle avait appartenu à Louis-Benoît Giacobini, qui, élevé à Aoste, mourut en odeur de sainteté à
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