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PI ERRE
GAZIN
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obteni r d'eux l a révocation des ordres donnés au suj et
des fortificati ons de la Cité. Le Duc décida de surseoir
à
l 'œuvre entreprise ; mais i l deman d a le rembourse
ment de la somme dépenséè pour la préparation des
matériaux, chaux, sable, pi erres , ce que l 'Assemblée
n ' admi t point. Elle dél ibéra aussi d' envoyer des députés
au Duc, pou r réclamer la liberté de la vente du sel et la
restitution de la connaissance des causes aux j uges
ordinai res, laquel le avait été usurpée par l es commis
saires - ducaux, s'agissant des causes de premi ère
i nstance 1 •
Cette année, l e duc Charles donna l a seigneuri e de
Cly en fief au genti l homme espagnol Christophe Mora
l ès, gouverneur de la vil le d' lvrée. Le Conseil des Com
mis recouru t en vain au prince, en man ifestant le grand
regret qu'ava i ent l es suj ets de ce mandement « d' être
mi s en main étrangère.
»
Le Duc passa outre ; il avai t
besoin d'argent ; i l engagea l e fief pour l a somme de
quatre mil l e écus d'or:1.
Le duc Charl es a l i éna aussi , en
1 550,
sous grâce de
rachat perpétuel, l a seigneurie de Quart, avec les
paroisses de Roisan et de Valpel l i ne . La vente en fut
fa i te au seigneur président Lasch i s pour l e pr ix de hui t
mil l e écus d'or. Cel u i - ci l a relâcha l ' année suivante en
faveur de Charles de Balbis, des marqu i s de Ceva3•
1
Bollati,
!. c.
2
Recueil ms. de lettres
écrites
ou reçues par le Conseil des
Etats.
1730.
:i De
Tillier.