Previous Page  384 / 450 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 384 / 450 Next Page
Page Background

382

HISTOI RE DE L 1ËGLISE 01AOSTE

.C'est l e

1 2

avr i l

1 553

que l e duc Charles engea en

haronn i e le m andement de Valleise en faveur du sei­

gneur Antoine et de ses fils.

Le clergé réun i en synode, le

31

août, choi sit pour

ses procureurs Pantaléon Rosset, curé de Sa i nt-jean ,

François Marti net, curé de Gressan , Hugonet Cognen­

chi� curé de Sai nt-Vi ncent, Benoît Jacod, recteur de

l 'hôpital de La $alle, Bri ce Lyabe l , admodiateur du

pr i euré de Sainte-Hél ène , et André Bal , vicaire de

Sa i nt-l?ierre. Il s'agissa it de dirimer la controverse

.

encore pendante touchant l a succession des prêtres que

réclamait Mgr Gazin. I l -faut remarquer que l ' évêque ,

s elon l e l angage de l 'Egl ise, étan t J e père de ses prê­

tres, devai t recuei l l i r leur hér itage ; c'était le principe

reçu dans beaucoup de diocèses. Etaient exceptés l es

chano i nes de l a Cathédrale, auxquels, s'ils moura i ent

ab intestat,

succédait

e chapitre, vigueur d'un usage

approuvé par Alexandre

IH

et confirmé par Léon X, en

date du

1 0

j anvi er

i 51 4.

Le cl ergé sécul ier du di ocèset

contrairement aux prétenti ons�de Mgr Gaz i n , s 'appuyait

mr l a coutume . En cet état de choses, l es procureurs

nommés et l 'évêque convi n rent de soumettre la question

i

un arbitrage. De commun accord, on élut pour arbit res

Jean Ginod

·

official, Jean Louis Vu l liet archidiacre et

joffred Gi nod, tous les trois do cteurs ès-droits. En défi­

n i tive , i l fut décidé que les prêtres sécul i ers étaient par­

faitement l ibres de disposer de l eur fortune, tant entre­

vifs que par testament , en l aissant toutefois

à

l ' évêque

l a somme de c i nq petits fl orins. Quan t aux b i ens des

prêtres

morts

ab intestat,

ils devaient être dévolus à