

FRANÇOJS
DE
PREZ
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Bl avy et de Pa rl éaz, plus l 'usage de l 'eau de cet endroit
nécessaire à l ' i rrigation � enfin le droit aux pâturages pour
deux vaches dans l 'alpe d'Oryn . Ce document produit
aussi les noms de Grangete, de Berioz blan c, de Pon -:
ton, de Champaler, de l a Pierre
Speculi,
de Tors Des
pi nes, de Banches, de Vergn i oux, de Dars, de Marys,
de la Chaux, de Sten evier, de Sater et clou Plan dou
Mon 1 •
Le comte Louis de Chal l an t f i t son testarnent le
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avri l 14872• Ses héritiers un iversels furent ses deux fils
Philibert et Jacques. Ses trois fill es, Louise, Françoise
et jeanne, cell e-ci religieuse, eurent l eu r dot particuliè
re. Phi l i bert l'aîné eut, avec le titre comital, les châteaux
de Chal lant, de Graînes, de Chati l l on , de Verrès et d'ls
sogne , avec la j uridict ion seigneuriale afférente. Jac
ques eut pour · sa portion l e� châteaux d'Aymavil les,
d'Ussel et de Sai nt-Marcel . Le comte Louis desti n a it à
! 'état eccl ésiast i que l e t roi sième de ses fi l s Charles et
lui avait déj à obtenu l a commende de l a prévôté de
Sai nt-Gi lles et cel l e des pri eurés de Bel l entre et de Va
langi n . Il lui con stitua, s'il emb rassait l ' état ecclésiasti
que, l a pension ann uel l e de
300
flori n s à payer par son
frère Ph i l ibert sur l es revenus du mandement de Cha
t i l lon ; que s ' i l restait dans l 'état sécul ier il aurait en fond
300 flori ns , sans autres biens . C'était évidemment en
traver l a vocation de son en fan t . Heureusement Mar
guerite de l a Chambre don na à son fi l s une éd ucation
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A rcllh·es de la JJaison d'Entrèves.
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Sommaire duprocès
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entre
Maurice
de Challant et son
f
rère le comte Charles Octave.