

FH.ANÇOIS
DE
PH.EZE9
h a ute estime et l 'entière confi ance des ducs de Savoie
et de l a duchesse Yolande. Ils l ' i nvestirent de plusi eurs
m issions imp8rtan tes ; aussi méri ta-t- i l de recevoi r l e
grand collier d e ! 'Ordre d e l 'Ann " onciade, comme pl u
s i eurs de ses ancêtres.
I l était conseiller de la Couronne et rempl i t des char
ges considérab les dans l a Va l l ée . Il fut successivemen t
châtela i n de Châtel -Argent, de Bard et baill i d'Aoste.
Hors du pays, i l admin i stra comme syndic lé:l ville d' lvrée ,
puis, comme gouverneur, l e comté de Nice.
Le comte Louis eut à souten i r un procès contre l es
hommes d'Ayas. Ceux-ci prétendaient que l e suzera i n
avait violé l es franch ises accordées par ses prédéces-
·
seurs à l a commune . Le procès fut conti nué après l a
mort de Louis ; mai s son successeur eut gai n de cause
devant le Conseil du duc de Savoie. Les hommes d'Ayas
trouvèrent bon de conclure u n accord à l 'amiable et re
coururent à la bienvei l l ance du prieur Georges de Chal
l ant et de l a comtesse Marguerite de la Chambre, tu
teur et tutrice du j eune comte Ph i l ibert. En vo i c i les prin
cipaux articles :
1 °
Il est accordé rémission des peines e t des amen
des encourues par les habitants d'Ayas .
2°
Les causes pendantes devant l e Conseil ducal res
teront - indécises j usqu'à ce que le comte Phil ibert ait at
teint l 'âge de maj orité.
3o
Les châtel a i ns et a utres employés prêteront ser
ment de conserver l es l ibertés et l es franchises de l a
commune d'Ayas, comme par l e passé.
4o
Les seigneurs de Chal lant seront garan ts vis-à-vis
du duc de Savoie des sommes que l es hommes cfAyas
doivent payer au prince, à t itre de subvention de guerre .
5o
Il y aura pardon réciproque des injures que l es.