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HISTOIRE DE L ' ÉGLISE D' AOSTE

offi ci ers et . l es s erviteurs du comte d ' une · part, et les

hommes d'Aya�, d ' au tre part, s 'étaient l ancées.

Go

Tous les biens meubles saisis par le suzerain se.ron t restitués· à ceux à qui i l s appartiennent .

70 En · considération des dépenses faites pour le pro­

cès, l es habitants d'Ayas verseron t à la comtesse tutri­

ce

1 500

flori ns ; l a comtesse de son côté déboursera l a

somme de

300

flori n s 1•

La

paix fut ains i cimentée1 le 3 j ui n 1 488, entre l e com­

te de Challan t et ses suj ets. Souvent, dans l e moyen

âge, la l utte éclate entre le 'Suzera i n et t es vassaux. On

di scute, on pla ide peut-être

·

pendant quelque temps ; on

fin it par s 'entendre, et, grâce à des cc;mcess ions réci­

proques, la concorde est rétablie.

De nouvel les discussions surgi rent · entre les tribu­

naux �cclésiastiques et les tribu naux civils, au suj et de

la connaissance des · causes. Par rescrit du 1 2 décembre

1 488, le duc Charles fit inh ibition à toute personne de

tirer en i nstance les l aïques à la Cour épiscopale pour

des causes purement profanes et aux gens de j ustice,

aux avocats, aux pro ·�ureurs et aux notaires· œy patroci­

ner et d'y faire aucun acte, sous pei ne de perdre l eurs

charges2•

1

Sommaire de la cause du comte Charles-François de Cha/Jan/ contre les Communes d'Afas et de Brusson .

2

De

Tillier,

Historique,

p.

385.