Histoires d'eau actes de la conférence annuelle sur l'activité scientifique du Centre d'études francoprovençales Saint-Nicolas, 15-16 décembre 2001 Rosito Champrétavy
Histoires d'eau et rnerne quand les pluies abondantes alirnentaient les sources, mais son débit augrnentait aussi quand on avait fini d'irriguer avec un ru en arnont d'un autre, prenant son eau du rnerne torrent. Allé a la mare di ru. Se rendre à l'ceuvre de captation des eaux. Souvent, dans les docurnents rnanuscrits des égances, on appelle la mare di ru «rnère des rives » ; en effet l'endroit de captation est cornparé à une rnère qui engendre son fils. Halla toula l'è totta eun rèinaa. Dans cette parcelle de terrain il y a une grande quantité de taches rousses parce que l'eau n'a pas arrosé ces endroits. Parfois on voyait aussi les tsériéte quand celui qui avait arrosé avait trop écarté une pelle d'arrosage de la précédente. Les rèinaa étaient la dérnonstration pratique de l'utilité de l'eau, indispensable pour garder le vert de la végétation. Lo deh6n l'è mal plachà é la peussun-a per. Si on ne plaçait pas convenablernent la bonde du réservoir il y avait des pertes d'eau dans le ru ; il fallait avoir le soin d'envelopper ce baton d'un chiffon afin de garder toute l'eau dans la vasque. Pour arroser, on utilisait surtout les réservoirs rernplis avec l'eau d'un ru ; on préférait ceux-ci aux néése, généralernent plus petits, (ernployés jadis pour rouir le chanvre) qui se forrnaient d'une source au débit lirnité et dont l'eau était dorrnante. Légendes et récits d'eau du « Concours Cerlogne » Je vais répartir en deux les récits et les légendes publiés dans le livre L'eau et les rus : sujets profanes et sujets religieux. « Lo saque pe évié » - Détail (photo R. Monjoie) 146
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