Histoires d'eau actes de la conférence annuelle sur l'activité scientifique du Centre d'études francoprovençales Saint-Nicolas, 15-16 décembre 2001 Rosito Champrétavy

Allocution de bienvenue du syndic de Saint-Nicolas D'ici, part Lo gran ru qui, de nos jours, est remplacé par un réseau plus moderne de tuyaux, moins romantique, mais plus pratique ; un peu plus loin, celui-ci se croise avec la conduite principale de l'eau potable. En dessous, le témoignage de 3 artifices à moudre les grains. Encore tout près, un locai abritait la vieille pompe à incendie des sapeurs pompiers locaux. En bas : lo batsé, la fontaine publique, dont l'importance pratique et sociale dans le temps est universellement reconnue. Sur la gauche, un réservoir pour l'irriga ti on. Et le four à pain ! Quelle liaison avec le sujet ? La voici: un concitoyen m'a rapporté, il y a quelques jours, une anecdote. Monsieur Ezio me contait que pour faire le pain, on préférait autrefois à l'eau potable de l'aqueduc, l'ée debat­ tuya, c'est-à-dire l'eau du torrent qui, en descendant, s'oxygène. L'expérience s'impose et, d'un seul coup, on apprend à mieux panifier tout en profitant pour enrichir notre lexique patoisant. J'arrète mon analyse, entre guillemet, autrement vous finirez par découvrir mon intention réelle, visant à vous convaincre que l'on ne pourrait trouver un endroit plus indiqué que celui-ci, pour débattre d'un tel sujet. Il ne s'agit que d'une flatterie envers ma commtrne, Saint-Nicolas, que mon ròle m'impose. Je voudrais, en conclusion et plus sérieusement, adresser un remerciement à tous ceux qui permettent la réussite habituelle de cette manifestatibn et, en par­ ticulier, l'Assessorat de l'Éducation et de la Culture ; je remercie l'Assesseur, Monsieur Ennio Pastoret, pour son aimable présence ainsi que les structures opératives du Centre d'Études Francoprovençales René Willien et du Bureau Régional pour l'Ethnologie et la Linguistique. Je profite aussi de l'occasion pour adresser à tòut le monde, mes vreux les meilleurs, pour les fètes imminentes, en l'invitation à la prochaine édition de la Confére;nce. Tout en vous remerciant pour l'attention que vous rn'avez aimablement accordée, je prendrai congé de vous, en vous adressant, et je fais recours à tout l'institutionnalisme de ma charge, une recommandation très importante : Mesdames et Messieurs ne buvez pas d'eau minérale car, croyez-moi, l'eau du Syndic est toujours la meilleure. C'était ma toute petite histoire d'eau. 7

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