Historique du Pays d'Aoste

par Jean·Martin· f'éllx - Oralires 87 En construisant, en 1837, au midi de la Cathédrale, le caveau qui sert de tombeau ' aux Chanoines, on a trouvé une grosse · pierre carrée creuse, avec une quan­ tité de particulès terreuses, de couleur rougeâtre, qu'on a d'abord ' prises pour du sang , pétrifié. On a cru que cette pier r e servait à recevoir le sang des victimes , qu'on immolait pour · 1es sa�ifices. On y a aussi trou­ vé une pièce de tube en plomb et les vestiges d'un canal qui se dirigeait vers la maison Théolog_ale. On pense que la maison carrée qui se voit sur les murs dienceinte à la porte St-Benin, est l'ouvrage des Romains. On voit, disséminées dans plusieur::; endroits de la Ville, beaucoup de pierres sépulcrales avec des ins­ criptions romaines. Divers habitants de cette Ville conservent des col· lections de médailles, vases, statues antiques, qu'on y , trouve assez souvent, lorsque des circonstances néces­ sitent des excavations, soit dans l'enceinte de la Ville, soit dans ses environs. Au levant de la Ville, au centre du faubourg dit Ponf·dé-Pierre, et dans l'endroit même où passait an­ ciennement le torrent du Buthier; on vo.it une assez grande partie d'un pont romain très bien conservé. Ses culées sont toutes enfoncées sous terre. On admire de plus, dans la Cité d'Aoste, plusieurs belles mosaïques. La Cathédrale en · a · deux dans le choeur; - Une représenté l'année et les douze inois · qui _ la composent ; l'autre, lès fleuves du Tigre et- de l'Eu� phrate, et plusieurs espèces d'animaux. Une superbe mosaïque se voit encore dans une écurie attiguë à la rue Trottechien. En 1836; on en a aussi découvert une - dans le ver­ ger - de St-François, mctis elle . est considérablement al- . térée.

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