Historique du Pays d'Aoste

. par Jean·Martin - Félix Orsières au sujet d'un de ceux-ci que M. le Comte De Maistre composa Le Lépreux de la C ité d'Aoste : ouvrage in­ génieux et bien propre à exciter la ·compassion des âmes sensibles. · Parmi les édifices moins anciens qui décotent la Cité d'Aoste, et qui méritent d'être visités, sont l'Église Cathédrale, l'Église Collégiale, l'Évêché, le Séminaire, le Palais de Justice, le Collège, le Palais Roncas, le Palais du Baron de Nus, etc.. On ignore l'époque précise de la première fonda­ tion de la Cathédrale d'Aoste. Une tradition porte qu'elle a été fondée, ainsi que celie de Verceil, par Constantin-le-Grand. Elle fut réparée ou agrandie vers l'an 561 par Gontran, Roi de Bourgogne, ainsi que je l'ci:i dit dans !'Historique de ce Pays. Cette église était d'abord dépendante de la Métropole de Milan, ensuite, vers le milieu du onzième siècle, elle fut soumise à celle de Tarentaise, et enfin à celle _ de Chambéry. . Cette , Église Cathédrale est à trois nefs et d'une iongueur peu ordinaire. Outre le beau pc;xvé du choeur tout en mosaïque, dont j'ai . déjà parlé, on y admire un mausolée d'un Prince de la Maison de Savoie, en mar­ bre blanc. Ce Prince y est représenté en grand relief, tout · couvert de ses armes, le visage découvert et les mains croisées. Sa tête repose sur un oreiller délic�e­ ment travaillé. Ce mausolée est celui de Thomas II. Comte de F1andres, fils de Thomas i. et père d'Amé­ dée V dit Je Grand. Ce Prince mourut en 1259. On voit encore, dans cette Cathédrale, deux au­ tres mausolées, sur lesquels on a représenté en grand relief, couchés et le visage découvert, deux . évêques habillés p0ntificalement. L'un, en plâtre, est celui de Monseigneur Émeri de Quart, mort évêque d' : Aoste en 1371; l'autre, en marbre blanc� est celui de Monsei­ gneur des Prés, qui mourut en 1511, après avoir occu­ pé quarante-sept ans le siège épiscopal de èe Diocèse.

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