Historique du Pays d'Aoste

par Jean· Martin· Félix Orsières Lq seconde sort d'une petit vallon au nord de l'hospice du Petit-St-Bernard, et se joint à celle de Ru­ tor à peu de distance · de l'église de La-Thuile, après avoir traversé le gouffre de Pont-Serran. Les deux autres sources de la Doire sont dans la vallée de Courmayeur. La première esl formée par les glaciers de l'Allée-Blanche, et alimente le lac des Comballes. La seconde sort de la gorge de · Perrex à peu de distance des limites du Valais, et vient se join­ dre à la première : et toutes les deux vont se réunir un peu au-dessous de Pré-St-Didier à celles qui de­ s . cendent de La-Thuile. Ces quatre sources ainsi réu­ nies prennent le nom de Doire, qui reçoit ensuite ce- 1 ui de Dore Baltée, dès que ses eaux se confondent a­ vec celles du Buthier, ainsi qu'on l'a déjà dit. Cette rivière reçoit dans son cours le long de la Vallée, le tribut des eaux de plusieurs torrents laté­ raux. Tels sont entr'autres celui de Valgrisanche, ce­ lui de Cogne, celui de Pénis, celui de Valtournanche,, celui d'Ayas et de Brusson, celui de Champorcher, e.L ­ c.elui de la Valleise. · Tous ces torrents doivent leur naissance aux glaciers qui couronnent les' sommités des montagnes. La Doire ainsi grossie court à travers le Cana­ vais, mouille en passant les murs de la ville d'Ivrée, féconde de ses eaux une partie des campagnes du Verceillais, et s'embouche entre Crescentin et Verrue dans le fleuve du Pô qui va lui-même se jeter dans la mer Adriatique. La Vallée d'Aoste se divise en plusieurs vallées secondaires, donl les principales sont : la Valleise, au nord-est; . les vallées de Challand, de Valtournanche et de Valpelline au nord; la vallée de Valgrisanche au sud-ouest; el celles de Valsa;varanche, de Cogne et de Champorcher au sud.

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