La correspondance d'Albert Bailly Volume II Années 1649-1650 publiée sous la direction de Gianni Mombello
Lettre 118 1 1 5 conscience, et qu'ellef n ' a plus d'ambassadeur à Rome 1 1 pour faire demander au Pape1 2 la dispence de mon vœu. a assurê; b de sur à S.A.; c ces mots sont surligné s dans le ms.; +et+; d feuille sur pa; e sa sur la, +de V.A.+; f +n'est+. I l Le 1 1 novembre 1 648, l'ambassadeur de Savoie à Rome, Federico B iandrate-Aldobrandini, comte de San Giorgio (mort en 1 655) reçut l'ordre de rentrer à Turin, où il arriva au début de janvier 1 649, à la suite de l 'affaire judiciaire concernant le bernardin Giovanni Gandolfi; celui ci était accusé d'avoir participé avec le serviteur du duc de Savoie, GiovanniAntonio Gioia et le sénateur Bernardo Sillano, à une conjuration contre la duchesse de Savoie, son fils Charles Emmanuel II et quelques autres personnalités du royaume à la fin de l'année 1 647. Bien que le Nonce affirmât que le procès de Gandolfi était de compétence d'une commission d'évêques, au mois d'août 1 648 Christine ordonna au Sénat piémontais de procéder sans tenir compte des me naces papales. Le prisonnier fut étranglé en prison au mois de décembre 1 648. Sur la querelle avec Rome, cf. P. C. BoGGIO, La Chiesa e Io Stato in Piemonte, Torino, tip. Franco, 1 854, 2 vols, t. 1, pp. 77-95; A.S.T., Corte, Materie Crimina/i, m. 4, fasc. 3; id., Storia della Real Casa, cat. 3, Storie Particolari: Maria Cristina, m. 16, fasc. 25. 12 Innocent X (Giovanni Battista Pamphili) ( 1 574- 1 655), élu pape en 1 644.
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