La correspondance d'Albert Bailly Volume II Années 1649-1650 publiée sous la direction de Gianni Mombello
Lettre 1 77 Lettre 177 A.S.T., Corte, Lettere Particolari, B. (Bad.-Bai) fasc. Bailly d. Albert, Religieux de Saint Paul ( 1 643- 1 663), lett. non numérotée. Destinataire: Lieu et date: Support: Autres mentions: Madame Madame Royale Chambéry, 3 1 décembre 1 649 1 bifeuillet (ff. 1 v, 2v blancs) f'2v: Padre Bal lino, ultimo dicembre 1 649 325 Je prens la hardiesse de souhaiter à V.A.R. un bon commencement d ' année, une meilleure suitte, et une tres heureuse fin. / (f'2r) Je n ' ai point de nouvelles à luy donner par cet ordinaire, sinon qu 'un illustre ecrivain de Pari s 1 souhaiteroit d ' avoir l 'honeur de recevoir quelques memoires de vostre Regence, pour faire de ses merveilleuses actions les plus beaux et plus riches ornements de l 'histoire de [sic] troubles de l ' Europe depuis Henri 4eme, et en suitte de l ' histoire de M. de Peinville2 qu'il continue par ordre de M. le Chancelier, à qui mesme il dedie cet ouvrage. I Jean Doujat ( 1 609- 1 688), avocat au Parlement de Toulouse en 1 637, puis à la Grande Chambre de Paris en 1639. En 1 650, il fut élu membre de l ' Académie et l'année suivante, il fut nommé professeur de droit canonique au Collège Royal. Plus tard, il sera nommé historiographe de Louis XIV. DBF, t. XI, col. 675-76. Pour ce qui est de l 'ouvrage auquel Bailly fait référence ici, il pourrait s'agir des Rerum Gallicarum impubereLudovicoXIVliberI [auctore J. Doujatio] , s.I., 1652; BNP, 4°Lb37, 33. 2 Claude-Barthélemy de Bienville, auteur d'un ouvrage intitulé Les Veritésfrançaises opposées aux calomnies espagnoles, Beauvais, 1635-39 (A. CrORANESCU, Bibliographie de la littérature.française du dix-septième siècle, Paris, Ed. du CNRS, 1 965-66, 3 vols, t. Il, ad vocem); la correspondance de Chapelain (Lettres deJean Chapelain publiées par Ph. TAMIZEY de LARROQUE, Paris, Imprimerie Na tionale, 1880-1 883, 2 vols, t. I, pp. 607-608, 617, 633) cite à plusieurs reprises cet homme de lettres en le nommant comme l 'un de ses amis. En 1640, il le signalait à Guez de Balzac par ces mots: "Il est trop diffus, mais il est net et son livre [Les Vérités françaises] est arsenac rempli de très bonnes armes." (22 avril 1640, t. I, pp. 607-608); quelques jours plus tard, il lui écrivait encore: "La cour est partie sans resolution sur les pensions et avec grande désolation pour les sieurs de Vaugelas, Gom bauld, Bienville, qui ont leur disné assigné là dessus" (6 mai 1 640, t. I, p. 6 17).
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