La correspondance d'Albert Bailly Volume II Années 1649-1650 publiée sous la direction de Gianni Mombello
33 1 parce qu'elle l 'a dit haute � ent, c � mme on leur ab . escrit, et que c 'est s � m � im � de publier les choses qu elles [sic] ne veut pomt fa1Te6. Au reste, Je suis s1 chagrin, et si melancolique, qu'on a peine de me faire parler, qu' en chaire. Ce n' est pas l'eloignement de Paris, non, Dieu merci, je n 'ai pas cette attache; mais, entre vous, et moi, je m'imagine que Madame Royale ne me fait plus l 'honeur de m ' aimer. Et cette pensée me tourmente horriblement. Au nom de Dieu, parlés moi en ami, et si je suis devin, dittes moi ce que je dois faire pour me retablir, car j'y mettrei tout. Je prie Dieu, que vostre reponce me vaille. Je suis entierement, Monsieur, vostre tres humble, tres obeissant, et tres obligé serviteur en Nostre Seigneur, 1 1 1 D.A. Bally. � 1 De Greysy, ce 8. janvier 1 650 a+m'+, b]a lettre continue sur le même feuillet, mais dans le sens de la longueur de la page. 6 La princesse de Carignan avait projeté un voyage en Savoie, qu'elle ne fit pas, d'abord lorsque le prince Thomas, son mari, se rendit à Aix-les-Bains au mois de juillet 1 649 (cf. let. 126, n. 7) et ensuite lorsqu'elle se heurta avec la cour, à l ' occasion du repas en l'honneur du roi d 'Angle terre Charles Il Stuart (cf. lett. 1 26 et 1 43, n. 5); par contre, ses enfants se rendirent au Piémont au mois d'août 1 650 (Gazette, année 1 650, p. 1 085).
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