La correspondance d'Albert Bailly Volume II Années 1649-1650 publiée sous la direction de Gianni Mombello

40 Correspondance d'A . Builly - 1 649-1650 3. Critères de transcription La transcription des lettres a été exécutée dans le respect le plus strict du texte manuscrit, tout en tenant compte des normes généralement suivies pour l ' édition de textes anciens4; les quelques interventions qui se sont avérées nécessaires pour l'intelligibilité du texte sont toujours signalées par une note, caractérisée par une lettre de l 'alphabet, dans laquelle est reproduite la leçon originale du ms. Les interventions orthographiques concernent la distinction U/V, l/J, ainsi que le rétablissement des majuscules selon l ' usage moderne et la généralisation de l'emploi de la cédille devant a, o, u (mais devant e, nous l ' avons éliminée); toutes les abréviations ont été résolues, à ! 'exception des suivantes: M. (Monsieur) M.R. (Madame Royale) P. (Père) S.A., S .A.R. (Son Altesse, Son Altesse Royale) V.A.R. (Votre Altesse Royale) R.R.P.P. (Révérends Pères). En particulier, on a résolu toutes les abréviations des noms de personne ou de famille, en plaçant cette résolution entre crochets (ex. Madame la p[rincesse ] de C[arignan]). Les numéros exprimés en chiffre ont été laissés tels quels (ex. 20 m.). Nous avons introduit ) 'apostrophe, que Bailly utilise de façon discontinue, là où il était nécessaire (ex. que sil avoit le pied, lett. 1 OO > que s' il avoir le pied); nous avons gardé la leçon du ms. dans les cas où une apostrophe réelle ou supposée si­ gnale ! 'élision de -e muet (ex.}' ay r' enfermé, lett. 1 05) et nous avons gardé lafor­ me du manuscrit en ce qui concerne la graphie des mots composés. Pour ce qui est de l'accentuation, l'emploi de l ' accent grave, utilisé de façon oc­ casionnelle par Bailly et souvent à la place de l ' accent aigu (ex. montè sur unpuis­ sant cheval, lett. 1 24, mais je /'ay envoyée, ibid.), a été généralisé seulement pour à préposition, où et là adverbes. Pour les cas où l ' accent grave n'est pas employé conformément aux règles modernes, nous avons rétabli l 'usage courant. L'accent aigu a été utilisé pour distinguer -e tonique de -e atone en syllabe finale dans les mots polysyllabiques, c'est-à-dire uniquement dans les mots se terminant par -e 4 En particulier, nous avons suivi les indications contenues dans le texte L' édition des textes an­ ciens. XV/e et XVJle siècles, ouvrage établi sous la direction de B. BARBICHE et M. CHATENET, Paris, Inventaire Général -ELP, 1 9932 ("Documents et méthodes", 1 ) .

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