La correspondance d'Albert Bailly Volume III Année 1651 publiée sous la direction de Gianni Mombello

Dossier 245 DOSSIER 245 A.S.T., Corte, Lettere ministri - Francia, m. 57, fasc. 1, dossier 35 (gazette) Destinataire: Lieu et date: Support: Autres mentions: Madame Royale Paris, 15 septembre 1 65 1 2 bifeuillets (f' 4 rv blanc) f0 4v : Advis de France, 1 5 7bre 1 65 1 (28) Paris, ce 1 5' de septembre 1 65 1 . 275 Les imprimés cy joints contiennent, au moins en gros, 1' état des affaires presentes1• Il y en a un autre, fort estimé, intitulé: «Le secret de la detention et de la delivrance des Princes»2, où tous les intrigues du Cardinal, de Madame de Chevreuse, du Coadjuteur, de l'Egue, de la Princesse Palatine et du reste de la cabale et, sur tout le temperament, l' humeur, le caractere et les curieuses maximes• du Cardinal sont eloquemment et fortement representés et escrits3 mais, parce qu'il y a vingt cinq ou trente pages, je n ' ai pas osé l' attacher 1 Nous ne pouvons pas établir avec précision à quels imprimés Bailly fait allusion mais nous savons qu'il envoyait parfois à la cour de Turin des mazarinades. À ce sujet cf. Paola CIFARELLI, «Des libelles infames et dignes depunition exemplaire» À propos de quelques lettres d'Albert Bailly, dans Studi di Storia della Civiltà Letterariafrancese. Mélanges offerts à Lionello Sozzi, Paris, Champion, 1 996, pp. 361-38 1 . 2 I l s'agit d' une mazarinade intitulée: Le secret o u les veritables causes de la detention et de l 'elargissement de messieurs les Princes de Condé et de Conty et duc de Longueville avec un exact recueil de toutes les deliberations du Parlement dans les assemblées qui ont estéfaites pour leur liberté et pour l 'éloignement du cardinalMazarin où sont.fidèlement exposés tous les raisonnemens et les belles remarquesfaites par chacun de ces messieurs, dans leurs opinions, s.I., 1 65 1 (MOREAU 3634). Selon Moreau on pourrait l' attribuer à Claude Joly, chanoine de Notre-Dame. 3 Dans la mazarinade citée (p. 25) on lit que Mazarin, emporté par la colère, jeta par terre la lettre de Madame de Chevreuse qu'il était en train de lire et par laquelle elle cherchait à cacher ses intentions d'abandoner le cardinal si l'aversion du peuple montait encore et il exclama: «No per Dio che' maj maj mi fidaro à Putane».

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