La correspondance d'Albert Bailly Volume III Année 1651 publiée sous la direction de Gianni Mombello
Lettre Ail LETTRE A/1 A.S.T., Corte, Lettere ministri - Francia, m. 57, fasc. 1, dossier 1 1 Auteur: Destinataire Lieu et date: Support: Autres mentions: Sainte Frique Madame Royale2 Paris, 6 janvier 1 65 1 1 bifeuillet / A Paris, ce 6 janvier 1 65 1 . 359 Les opinions du Parlem e nt ayant esté finies comme je mandé [sic] par le dernier ordinaire, le succés s'en est ensuivy3• En ce qui concerne la deputation qui devoit estre faite à S .A.R., ce fut mercredy matin que dix conseillers deputés suivirent le president de Novion4 ches Monsieur. Le subiect de la harangue estoit de se joindre au Parlement pour interceder auprés de la Reyne la liberté de Messieurs les Princes . S .A.R. repondit qu' i l le feroit tres volontiers sy les affaires du Royaume estoient un peu plus tranquilles, qu'il failloit commencer par apaiser tous 1 Cette gazette est classée à l 'AST avec le dossier ! . Elle n'est pas signée mais l'écriture est bien celle du baron de Sainte Frique. En effet sept lettres de ce personnage, dont une seule est signée (lettre A/6), sont conservées parmi la correspondance de Bailly relative à l'année 1 65 1 . Le reste de la correspondance de Sainte Frique, conservée à I' AST (Corte, Lettere Particolari, S, liasse 2), a été transcrite par Giselda BERTOT et Barbara GRAIZZARO. Sur ce personnage cf. doss. 2 1 5, note 30. 2 Sainte Frique écrivait directement à la duchesse de Savoie des lettres et des gazettes qui, avec toute probabilité, étaient envoyées à Turin sous le même pli que celles de Bailly. C'est pourquoi, dans quelques cas, elles ont pu être classées avec la correspondance de Bailly. 3 Dans une lettre datée 30 décembre Sainte Frique avait fait état de la volonté des parlementaires d'obtenir la liberté des princes. Cf. Giselda BERTOT, cil. p. 85. 4 Nicolas de Potier, sieur de Novion ( 1 6 1 8- 1693). Conseiller au Parlement de Paris en 1 637, président à mortier en 1 645, il fut arrêté avec Broussel pour s'être prononcé contre Mazarin. Reconcilié avec le cardinal, il eut la charge de secrétaire des ordres du roi en 1656 et, en 1 677, celle de premier président du Parlement, qu'il fut obligé d'abandoner en 1689, accusé d'abus d'autborité. En 1681 fut élu membre de lAcadémie Française. Cf. PèreANSELME, op. cit. , t. rv, p. 766.
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