La correspondance d'Albert Bailly Volume III Année 1651 publiée sous la direction de Gianni Mombello
Lettre B/2 38 1 Mescredy, les deputé du Parlement fure veoir S.A.R., en suite de l ' aret donné en faveur des Princes. S .A.R. repondit que il li avoict diminucion des revoltes et bruit cozée pour eux, dans le Royaume, mes qu' elle n ' estoit pas antierement pasifiée et que, sytost qu'elle le serait, il suplieroy Leur Majesté, de leur douner liberté. La Reine prit, la vaylie des Roys, medecine et le Parlement luy doit envoyer faire leur tres humble remontrances. Les pancée son diverse seur l' aret donné pour les Princes et sur ce qu' a dict pour leur tres humble remontrances. Les un crait que le Cardinal le fait parlé ainsy pour faire esperer les creatures des Princes et faire craindre les frondeurs, les otres dize que, pour divertir le Premier Presidant de continuer de parler pour les Princes, l ' on doit creer deux secretaires d' estat don l ' on parle d ' en douner une à Monsieur de Chanplatreux, son filz. / [f0 2v] Le Cardinal et revenu plus fraix, plu poli, plus parfumé que j amais de son voiage. Plusieurs otre nouvelles ce dize, mes, n ' estant ny sure ny de conseguange, je ne vous en feray point de part. Je passay la velliée d' hier ches Madame de Monbason. La fronde et assés brouliée, l ' on vesra, par les suite, ce que s ' en sera. Vous m' escuzerés si, à coze de mes lettres sinée, je me ser de la main d ' un otre pour les nouvelles don il li an n ' a, dens ce papier, de tres peu commune dans le temps que je les ay sue.
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