La correspondance d'Albert Bailly Volume IV Années 1652-1653 publiée sous la direction de Gianni Mombello

1 1 6 Cnrrespn11dm1ce d 'A. Bail/1· - 1652 - 1 653 tost la paix entre la Cour, et les Princes", la Reyne estant plus resalue que j amais de conserver Je Cardinal. Et que, sans l a rupturec de M. le Prince, et du cardinal de Rets, on auroit obl igé la Reyne de c hasser ! ' autre-'. " '"et / et" dans le manuscrit. '' B i llet i nséré dans la lettre. ' +du Car[dinal]+. Oh, que je diro i s des choses si j' osois. elle était l a femme de Léon Bouth i l l i er, comte de Chavigny. Cf. TALLEMANT DES RÉAUX, Historierres, op. cit., t.ll , p. 1 1 62. ' Au mois d ' avril , Chavigny, principal conseiller de Condé, avait tâché d 'entamer une négociation secrète au nom de son seigneur avec la cour. Ensuite ce fut Gourv i l le qui offrit encore l ' al liance de ce prince, sous cession d ' u ne partie du royaume en sa faveur ainsi que pour ses amis. Ni Chavigny ni Gourv i l le ne réussirent pourtant à réconcilier les deux parties adverses. Cf. CHÉRUEL, Histoire de France sous le ministère de Maz.orin, op. cit .. t.l, pp. 1 67- 1 68. ' La forte mésentente qui séparait Condé et Gondi était bien connue. À ce temps là, Chavigny travail lait pour retenir le Prince à Paris parce q u ' il craignait que le nouveau card i n al ne s'emparât entièrement de la confiance de Gaston d ' Orléans. En effet. le prélat était encore à la tête d'une faction puissante dans Paris et au Luxembourg. où il comptait sur le soutien de l a duchesse d' Orléans, qui n ' ai mait point le Grand Condé. Cf. CHÉRUEL, Histoire de France sous le ministère de Mazarin, op. cit.. t.L p. 1 75 .