La correspondance d'Albert Bailly Volume IV Années 1652-1653 publiée sous la direction de Gianni Mombello
1 22 Correspondance d ' A . Bailly - 1652 - 1 653 La duchesse de Lorreine12 est dans une extreme necessité, aussi bien que l a Reyne d'Angleterre''. " Dans le ms: "io." '' Les rnots " La paix ou la guerre ". surlignés dans l e ms . , sont écrits en caractères plus grands que ceux qui les précèdent et qui les suivent. · Les mots " sans delay " sont écrits en caractères plus grands, dans l ' original. " ''en" sur "er". ' "ne ne" dans l'original. r +? '1 +. ' +hu ...+. " +Espagnole ?+ ' +I'+. " li s'agit de Nicole ( ?- 1 657). la première femme de Charles IV de Lorraine. la seule que la Rote romaine reconnut pour légitime (procès du 1 5 janvier 1 653 ). Cousi ne germaine de son mari. elle était la fille de Marguerite de Gonzague-Mantoue et du duc Henri de Lomtine. auquel Charles avait succédé. Les noces entre eux furent célébrées en 1 62 1 . mais le duc de Lorraine abandonna aussitôt sa femme. Cf. LORRIS. op. cit.. p. 336 : Gaz.eue n°22. Rome 20 janvier 1 65 3 . p. 1 69 : Decisio S. Rotœ Romana: coram R. P.D. A lbergato in causa Tullensi.1· matrimonii, mercurii 15 j anvier 1 653, Rome, 1 65 3 . à Paris. BNE ms . col l . Clairambault n°440, f0 1 6. L a femme à laquelle l e duc se l i a successivement fut l a marquise de Cantecroix, qui suivait Charles I V à cheval dans ses déplacements. '' Henriette-Marie de France, reine d' Angleterre ( 1 609- 1 669), troisième tille d' Henri IV et de Marie de Médicis. Elle se maria en 1 625 avec Charles ]", roi d · Angleterre. À cause de la guerre civile q u i éclata en Angleterre. elle dut se réfugier en France en 1 644. Cf. E. HAMILTON, Henrietta-Maria, London, Harrish-Hamilton, 1 976. La nécessité à l aquelle Bai l ly fait allusion était d' ordre financier. mais pas seulement. Cf. la lettre que l ' ex ilée Henriette écriv i t à Madame Royale, du couvent de Chail lot. le 8 mai 1 652 : « Mon cher cœur ( . . . ) . Vous pouvésjuger quelle est ma condition, qui me voit à la veil le de mourir de fin [= faim] et mesme ne savoir où estre en seureté. Il est vray que, après les malheurs que j ' ay eus, je ne devroi s rien craindre, la mort ne me devant point faire de peur : mais l a manière est à craindre, n e venant pas quand l ' on voudroi t ». H. FERRERO. Letcres de Henriette-Marie de France. reine d 'Angleterre à sa sœur Christine, Duchesse de Sm•oie, Rome-Turin-Florence, Bocca frères, 1 88 1 , p. 99, lett. LXXXVIll.
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